« Le contremaître de chantier doit être déchargé »

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Avec son workshop "Le multifonctionnalisme sur le chantier", Cadres de la Construction Suisse montre de nouvelles voies permettant aux contremaîtres ultra-occupés de mieux gérer le stress et la pression régnant sur les chantiers.

Texte : Anita Bucher
Photo : Cadres de la Construction Suisse

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„La pression sur les contremaîtres est aujourd'hui considérable“, déclare le responsable du cours Hans Brechtbühl. „Pris en sandwich entre la direction du chantier, le conducteur de travaux, les ouvriers et le maître de l’ouvrage, les contremaîtres doivent satisfaire simultanément à une multitude d’exigences. Cette situation se traduit par des heures supplémentaires et du surmenage qui, à long terme, nuisent à la santé.“ – Le responsable du cours „Le contremaître sur le chantier“ sait de quoi il parle. En tant que coach et conférencier, il travaille depuis de nombreuses années dans le secteur de la construction et organise des cours pour des entreprises de construction, des écoles de construction et d'autres acteurs.

Un cours riche d'une grande pertinence pratique
De concert avec Cadres de la Construction Suisse, Hans Brechtbühl a minutieusement adapté le nouveau workshop aux besoins des membres de la fédération. „Le multifonctionalisme sur le chantier “ est le résultat de sondages représentatifs menés auprès des membres de Cadres de la Construction Suisse. Il aborde des sujets d'actualité et des défis issus de la pratique. Il présente des possibilités et stratégies visant à optimiser la gestion du temps des contremaîtres et à mieux organiser leur travail. “Le cours s'adresse donc également aux contremaîtres appelés à se rendre souvent sur les chantiers. Les sujets abordés dans le cadre du cours englobent la gestion des équipes, la communication avec les subordonnés et les supérieurs, ainsi que la préparation au travail. „Même les cadres de la construction déjà bien organisés peuvent, dans le cadre de ce cours, apprendre à se perfectionner et optimiser leur efficacité", assure M. Brechtbühl.