Les Acacias genevois vivront par leurs rez-de-chaussée
Le premier secteur de cette ancienne zone d’activités de Genève doit se piétonniser pour offrir d’ici 10 ans un espace vivant. Le canton et les promoteurs de cette reconversion ont donc ancré dans une charte les principes de la création de plus de 2200 logements. Avec un soin particulier apporté à la base des futurs immeubles.

Crédit image: Etat de Genève
La future place des Acacias travaille déjà sur les interfaces entre ses espaces publics et le domaine privé.
Le canton de Genève encadre le développement de sa zone Praille-Acacias-Vernets (PAV) pour en faire un exemple d’urbanisme. Le premier secteur des Acacias, appelé à accueillir 2230 logements d’ici 10 ans, est ainsi régi par une charte qui mettra ne valeur le rôle des rez-de-chaussée de chaque futur immeuble. La Fondation PAV peut ainsi favoriser les échanges entre opérateurs de la reconversion de la zone, notamment dans l’attribution des droits de superficie.
Le piéton au
centre
Le cadre est posé. Genève doit davantage se piétonniser. Et la base d’un
immeuble joue un rôle clé dans ce processus, indique le canton. La reconversion
de la zone d’activité des Acacias en espaces mixtes doit ainsi être pilotée. Pour
renforcer la dynamique de quartier et rendre la ville plus vivante.
Entre espaces
publics et privés
A cet égard, les rez-de-chaussée jouent leur rôle d’interface entre les espaces
publics et privés. Leur aménagement contribue ainsi à créer des quartiers denses
et animés. Il apporte des services et des activités. Il relève aussi les
principaux défis environnementaux lancés au monde de la construction, indique encore
le canton de Genève.
Abandon de la
voiture
Le projet Acacias 1 est donc conçu pour utiliser chacun de ses mètres carrés comme
une occasion d’améliorer la qualité de vie de ces habitants. Il se base sur l’existant
tout en évoluant vers une société réduisant le trafic routier au projet d’une
mobilité plus douce.