La Suisse investira dans toujours plus d’ouvrages souterrains dès 2025
Après un léger tassement, le volume des investissements repartira à la hausse pour les travaux de construction d’ouvrages souterrains en Suisse. Infra Suisse répertorie déjà 80 nouveaux projets.
Quelle: Infra
Après un tassement, le volume de projets souterrains doit repartir à la hausse, en Suisse.
Quelle: Opan
Le tunnel sous La Vue-des-Alpes (NE) sera bientôt équipé d’une nouvelle galerie de sécurité.
Après un léger tassement, le volume des investissements repartira à la hausse pour les travaux de construction d’ouvrages souterrains en Suisse. Infra Suisse répertorie déjà 80 nouveaux projets.
Pays de tunnels, la Suisse se doit de creuser son sous-sol encore et encore pour maintenir son volume d’investissement dans les projets souterrains. L’ouverture au trafic ferroviaire de la galerie de base du Cèleri (TI) ne marque pas la fin d’une époque. Loin s’en faut, car les projets abondent encore.
Trois ans après une dernière étude du marché de la construction de tunnels, Infra Suisse remet la compresse. Elle prévoit un tassement des investissements pour les quatre prochaines années, avant une reprise forte dès 2025.
Le rail mène le bal
Les infrastructures ferroviaires mèneront encore le bal dès 2025. En Suisse romande, le canton de Neuchâtel va entamer la réalisation de sa nouvelle liaison entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, via Cernier. La Fédération neuchâteloise des entrepreneurs fait part de son optimisme dans le cadre de ce grand projet. Les CFF révèlent 50 projets d’investissements partout en Suisse.
La route n’est en pas en reste. Toujours à Neuchâtel, les projets d’évitement de La Chaux-de-Fonds et du Locle le révèlent. Du côté de l’Office fédéral des routes, ce sont 30 projets qui viennent s’ajouter aux intentions du rail. L’étude ne tient cependant compte que des intentions d’investissements.
Jusqu’en 2024, les investissements se tasseront légèrement, selon l’étude. Dans le canton de Vaud, le nouveau tunnel du LEB est percé et ses travaux se termineront normalement en 2021.
Infra Suisse a mené ses investigations via un bureau d’ingénieurs spécialisé. L’étude ne tient pas compte des constructions de puits, des forages de géothermie ou des micro tunnels. Elle intègre par contre les ouvrages hydrauliques et le stockage des déchets nucléaires.
