Bâle-Ville a amélioré la circulation des poissons dans la Birse
A Münchenstein (BL), les services industriels bâlois ont facilité la faune piscicole à la hauteur d’un barrage sur la Birse. Ils ont installé une nouvelle échelle à poissons leur permettant de mieux circuler dans la rivière. Avec la stabilisation de l’ouvrage, la dérivation d’un étang est aussi assurée.

Crédit image: IWB
La petite centrale hydroélectrique de Neuewelt, équipée de sa nouvelle passe à poissons, a été remise en service il y a un mois.
Depuis novembre 2021, Les Services industriels bâlois (IWB) et l'Office des ponts et chaussées de Bâle-Ville ont entrepris la réhabilitation du barrage de la Birse, situé près de la centrale électrique Neuewelt à Münchenstein (BL). Ils y ont installé une nouvelle échelle à poissons. Désormais, toutes les espèces de la faune piscicole peuvent circuler librement dans la rivière.
Migration piscicole
améliorée
La centrale de Neuewelt, située avant l’embouchure de la Birse dans le Rhin,
joue un rôle essentiel dans la continuité écologique entre ces deux cours
d’eau. Tous les poissons qui y circulent doivent traverser la centrale et son
barrage. L’ancienne échelle à poissons, mise en service en 1998, ne répondait
plus aux normes actuelles en matière de migration piscicole et a donc été
remplacée.
« Cette nouvelle passe à poissons constitue une avancée majeure pour la restauration écologique de la Birse », souligne le chef de projet chez IWB. D’une longueur d’environ 220 m, la structure comprend 59 larges bassins, conçus pour offrir un passage adapté aux espèces de poissons, y compris, à terme, le saumon.
Meilleure
stabilisation du barrage
Avant qu'IWB ne construise la nouvelle passe à poissons, le service des travaux
publics de Bâle-Ville a assaini le barrage de la Birse qui assure la dérivation
de l'étang de Saint-Alban. La roche sur laquelle est construit le barrage était
altérée du côté de Muttenz, c'est pourquoi le barrage s'était partiellement
abaissé. Dans le cadre du projet, le service des travaux publics a stabilisé le
sous-sol et mis en place une paroi souterraine qui empêche l'eau de continuer à
s'écouler sous le barrage. L'étang de Saint-Alban est aujourd'hui une zone de
détente de proximité qui façonne le paysage et joue un rôle important sur le
plan urbanistique et écologique.
La centrale a repris son activité depuis quelques jours. Les surfaces défrichées pour l'installation du chantier et la protection contre les crues ont été revégétalisées. Des néophytes ont ainsi pu être remplacés par des plantes indigènes qui contribuent à la biodiversité.