Des pontons de bois pour protéger les rives de l’étang jurassien de La Gruère
La commune de Saignelégier (JU) et le Parc régional du Doubs ont trouvé la meilleure manière de canaliser les flux des promeneurs autour de ce site hautement protégé. Ils ont fait surélever le sentier pour protéger le sol et la flore de ce site fréquenté par près de 150'000 personnes chaque année.
Crédit image: Jonas Erzer
Le cheminement des promeneurs est protégé sur le tiers du tour de la pièce d’eau.
Les milieux marécageux jurassiens sont victimes de leur succès touristique entre Saignelégier (JU) et Les Reussilles, dans le Jura bernois. L’étang de La Gruère et ses atouts naturels préservés voient ainsi défiler 150'000 visiteurs par an. Cela donc a incité le Parc régional du Doubs et le centre Nature des Cerlatez à sécuriser une partie des itinéraires de promenade autour de cette pièce d’eau.
Les travaux qui se sont achevés visaient à préserver cet environnement très fragile mais riche en biodiversité. L’exploitation humaine de la tourbe pour le chauffage a été abandonnée il y a des décennies, et les zones de marais ont retrouvé leur quiétude. Mais admirer ces milieux protégés a un prix. Il a ainsi fallu canaliser les flux de visiteurs.
Accès
aux poussettes garanti
Le chantier s’est concentré au sud-ouest de l’étang. Il s’est consacré à créer
un ponton de bois surélevé de 50 cm et reposant sur des pilotis. Ces aménagements
permettent aussi l’accès aux poussettes et autres fauteuils roulants. Tout en préservant
la végétation et son substrat. Après un an de travaux, il est à nouveau possible
de faire tout le tour de la pièce d’eau et d’en apprécier sa flore. A noter que
la partie nord de l’étang a toujours été accessible aux promeneurs.
Le canton du Jura, la commune de Saignelégier est la Loterie romande ont permis le financement de ces travaux importants. La méthode utilisée est la même que celle qui permet la découverte du Marais-Rouge, aux Ponts-de-Martel (NE). Là où l’exploitation de la tourbière est rappelée dans un écomusée. Le sentier de la zone nord de l’étang de la Gruère a été délimité par des copeaux au sol et des cordages.
Une revitalisation sur cinq ans
