Le chauffage à distance repose sur la valorisation des eaux à Fribourg
La transition vers les énergies renouvelables passe à Fribourg par la valorisation du potentiel aquifère. Le canton et le Groupe E unissent leurs efforts pour créer quatre centrales de chauffage à distance d’ici cinq ans. Avant de réaliser ce virage énergétique dans sa totalité.
Crédit image: Groupe E
La centrale du plateau de Pérolles doit être mise en service en 2027.
A l’heure où toutes les collectivités publiques s’activent pour atteindre leurs objectifs climatiques, l’Etat de Fribourg et le Groupe E passent à la vitesse supérieure. Les deux partenaires annoncent en effet la création de quatre nouvelles centrales de chauffage à distance d’ici cinq ans. Cette feuille de route entend ainsi passer totalement au renouvelable en 2049.
Le
lac de Barberêche en ligne de mire
Il s’agit d’agir pour un avenir énergique durable et décarboné, explique le Groupe
E dans un communiqué. Mais pour y arriver, le chauffage à distance doit pouvoir
compter sur des ressources en eau. A Fribourg, c’est presque naturellement que
le CAD entend profiter du bassin de retenue de Barberêche, situé en aval de la
ville.
Deux
nouvelles installations dans deux ans
Les deux premières centrales de chauffage à distance seront donc mises en
service dans deux ans sur le plateau de Pérolles (projet PLACAD) et à
Englisberg, annonce le Groupe E. Les installations reposeront sur le même
principe. A savoir la valorisation des atouts thermiques des eaux naturelles
grâce à des pompes à chaleur de grande capacité. PLACAD pourra fournira environ
60 GWh d’énergie thermique par an, soit l’équivalent de 7500 ménages. La
centrale assurera chaleur et froid aux bâtiments universitaires et des Hautes
Ecoles du plateau de Pérolles. Les installations d’Englisberg produira 70 GWh
d’électricité par an pour couvrir 8750 ménages. Le tout dès 2027.
Développement
accéléré
Les deux partenaires n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin vers le renouvelable.
Le quartier fribourgeois du Schoenberg recevra aussi sa centrale en 2028. L’énergéticien
fribourgeois ouvrira enfin une nouvelle usine de valorisation thermique à Châtillon
deux ans plus tard. Avant de construire de nouvelles installations de
production et d’accumulation de chaleur jusqu’en 2040.