Le TCS veut mettre les vélos sur des barges à Genève
Pour les défenseurs de la voiture, la traversée de la rade par le pont du Mont-Blanc doit aussi se préoccuper de mobilité douce. Mais l’accès cyclable doit être amélioré de chaque côté du plan d’eau, et cela à moindre coût. Le TCS suggère de créer des barges flottantes sur chaque rive.
Crédit image: TCS
La proposition entend fluidifier le trafic de part et d’autre de la rade.
Après l’échec retentissant d’un projet de nouvelle passerelle piétonne et cyclable, la traversée de la rade de Genève à la hauteur du pont du Mont-Blanc reste sans solution pérenne pour la mobilité douce. Les défenseurs des vélos militent pour la suppression d’une voie de circulation sur l’ouvrage, et, en réponse, la section genevoise du TCS suggère la pose d’une structure flottante de chaque côté de l’ouvrage.
Sécuriser
l’accès
Les défenseurs de la voiture ne veulent pas s’immiscer dans le débat politique
pour l’instant. Ils veulent apporter un remède technique à une situation
insatisfaisante. Faute d’un itinéraire totalement sécurisé, les cyclistes dont
directement confrontés à la circulation motorisée à chaque extrémité de l’ouvrage.
Que ce soit pour l’emprunter ou pour traverser les routes à la hauteur du
Jardin Anglais ou de l’autre côté de la rade.
De
nouveaux itinéraires
Les responsables du TCS veulent se reposer sur l’existant. En rive gauche, une
barge permet déjà aux cyclistes d’accéder en toute sécurité au pont. Il s’agit
d’éviter la traversée intempestive de la route réservée aux voitures par la
construction d’une autre structure flottante en rive droite. Le projet du TCS entend aussi créer de
nouveaux itinéraires cyclables dans le Jardin anglais.
Le projet est chiffré. Il coûterait 6 millions, soit un montant bien éloigné de la passerelle retoquée dans les urnes. Le passage de la rade voit en effet défiler 55'000 véhicules, 6500 vélos et 14'500 piétons, selon le TCS. Assez pour le sécuriser…