Le bâtiment de l’Etablissement vaudois d’assurance entre zones publiques et ultrasécurisées
L’emboîtement des poupées russes a largement inspiré la construction du nouveau siège de l’Etablissement cantonal vaudois d’assurance, à Lausanne (VD). Le nouveau bâtiment accueille les activités d’urgence et de secours, dans des zones parfois ultrasécurisées cohabitant avec des espaces accessibles au public.
Quelle: Michel Glenn
Le bâtiment largement vitré s’intègre harmonieusement dans un voisinage très naturel.
Quelle: Michel Glenn
Le centre du bâtiment est doté d’un patio largement arborisé.
Le concours organisé par l’Etablissement cantonal vaudois d’assurance (ECA) pour construire son nouveau siège à Lausanne, dans le quartier de la Blécherette a lancé un sacré défi à ses participants. Comment regrouper diverses fonctions, publiques et privatives, dans un seul bâtiment ? C’est finalement le bureau Architram qui y a répondu, avec un système analogue à l’emboîtage des poupées russes.
Le nouveau bâtiment inauguré cette semaine présente donc une succession de sept étages, dont trois enterrés. Les deux premiers sous-sols sont réservés au stationnement des véhicules. Les cinq autres niveaux sont organisés autour d’un patio central arborisé, qui agit comme puits de lumière et comme respiration pour chacun des locaux qui l’entourent.
Accès
différenciés
Comme le bâtiment n’est accessible qu’en partie à ses visiteurs, les
architectes ont conçu une zone publique sur un seul niveau. Celle-ci comporte
un restaurant, un tea-room, divers espaces de rencontres et des salles de
conférences. Depuis là, les personnes extérieures au bâitment peuvent observer
l’activité des centrales de secours d’urgence, ambulance, médecin de garde et
service du feu, au travers de cloisons vitrées. Les derniers niveaux sont consacrés
aux bureaux de l’ECA. Les façades du bâtiment sont largement vitrées. Il est
localisé de manière à mettre en valeur son voisinage arborisé.
Quelle: Flore Pratolini
L’entrée du bâtiment ne permet pas d’accéder à tous ses étages, pour respecter l’intimité et la sécurité de ceux qui y travaillent.
Quelle: Flore Pratolini
Le rez-de-chaussée est composé de deux niveaux vitrés pour permettre au public d’observer à distance l’activité des centrales de secours.
Quelle: Flore Pratolini
Les bureaux des étages supérieurs bénéficient largement de la lumière naturelle pénétrant par le patio central.
La concentration de toutes les activités dans ce bâtitmnt est une première en Suisse. Elle est le résultat d’une équation architecturale complexe, par la juxtaposition de zones privées ultrasécurisées pour la plupart et d’espaces publics. Quoi de mieux que se reposer sur les poupées russes pour la résoudre ?
