Genève promet de mieux coordonner ses chantiers publics à l’avenir
Le canton et différents acteurs publics ou semi-publics entendent mieux planifier leurs chantiers pour en réduire les impacts, tant au plan économique qu’à celui de la mobilité. Un accord officialise en particulier les modes d’indemnisation des riverains.

Crédit image: Ville de Genève
Terriblement impactant, le réaménagement en cours de la rue de Carouge montre que les pouvoirs publics doivent mieux coordonner leurs interventions sur la voie publique.
Circuler en voiture à Genève en temps normal équivaut déjà à un gymkhana, et les différents chantiers engagés simultanément en ville cette année ont montré une insuffisance de gouvernance et de coordination. Le canton, la ville et les Transports publics genevois (TPG) ont donc signé le 1er octobre un accord engageant à améliorer la situation. Cela touche non seulement la planification des chantiers mais aussi les formes d’indemnisation aux riverains.
Un réaménagement
test
Le réaménagement de la rue de Carouge illustre la problématique. Outre les difficultés
de circulation, les commerçants riverains souffrent de ce chantier à tel point
que la Ville de Genève vient de passer d’un régime d’indemnisation à l’amiable
à un modèle plus établi. Ce chantier a servi de test au canton pour revoir ses
dispositions en vo-9ulant les étendre à trous les maîtres d’ouvrage publics.
Divers
chantiers replanifiés
L’accord a aussi des conséquences sur le programme des futurs chantiers. Ainsi
les interventions des Services industriels genevois aux Eaux-Vives sont-elles replanifiées.
La rue de la Pallanterie attendra encore un peu avant de recevoir les machines
de chantiers. Enfin, les TPG pourront plus systématiquement être entendus pour
laisser passer plus facilement leurs trams et leur bus dans les zones de
travaux.
Entreprises
également accompagnées
Les TPG, la Fondation genevoise des parkings et Modus coordonnent aussi leurs
efforts avec le canton pour lancer un dispositif d’accompagnement des entreprises
touchées par leurs chantiers. Il s’agit de réduire l’impact économique des
travaux engagés et à favoriser la mobilité urbaine. A cet égard, le covoiturage
pourrait être davantage encouragé, indique le canton dans un communiqué.