Coup de mou pour l’industrie suisse du ciment au deuxième trimestre

L’industrie suisse du ciment a enregistré un net recul de ses livraisons durant le deuxième trimestre de l’année. Ce coup de mou est dû à l’inflation et aux prix de l’énergie, mais l’association faîtière constate dans le même temps que la production de béton se tourne de plus en plus vers des matériaux plus écologiques.

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Les livraisons délaissent les matériaux à trop haute teneur en clinker.

Les prix de l’énergie et l’inflation en général pèsent de tout leur poids sur le secteur suisse de la construction. Les livraisons de ciment en ont donc pâti au deuxième trimestre, avec un recul culminant à plus de 8% par rapport à la même période en 2022. La situation économique reste donc tendue, annonce l’Association suisse de l’industrie du ciment cemsuisse, même si le bilan du premier semestre de cette année est un peu plus positif, quoique toujours en baisse.

Cemsuisse note tout de même que les livraisons de ciment à la teneur en clinker plus faible restent stables. Ces matériaux génèrent moins d’émissions de dioxyde de carbone que le Portland pur. Ils représentent plus de 95% du volume global des commandes.

Le transport par rail prend de l’ampleur
L’industrie du ciment poursuit de plus sa mue écologique. Près de 40% des volumes sont désormais acheminés sur les chantiers par voie ferroviaire. Près des deux tiers des commandes ont été livrées à des usines à béton et plus du cinquième à des installations de bétonnage sur de grands chantiers, explique encore cemsuisse.