L’Empa applique ses découvertes dans trois nouveaux bâtiments
En dotant son campus zurichois d’un parking et de deux nouvelles constructions, le Laboratoire fédéral de recherches sur les matériaux (Empa) entre de plain-pied dans le monde de la gestion économe de l’énergie, des eaux usées et de l’espace construit. L’ouverture de nouveaux bureaux et laboratoires permet aussi de rénover l’existant.
Crédit image: Empa
Les nouvelles façades – à gauche le bâtiment de laboratoire, à l'arrière le bâtiment multifonctionnel – reflètent la dynamique du complexe expérimental NEST existant (à droite).
A Dübendorf (ZH), la construction du nouveau campus du Laboratoire fédéral de recherches sur les matériaux (Empa) offre de manière permanente la possibilité de tester grandeur nature de nouvelles techniques. L’ouverture d’un parking de 260 places et de deux nouveaux bâtiments cet été illustre la volonté de l’institution de rester au top de la recherche. Il renforce aussi la coordination avec la rénovation et la transformation des bâtiments existants.
Crédit image: Empa
Le parking remplace les places de stationnement qui étaient auparavant réparties sur l'ensemble du campus.
Juste à l’entrée du campus, le nouveau parking permet à l’Empa de réduire considérablement le trafic automobile à l’intérieur de son site. L’Empa a ainsi concentré son offre de stationnement en un seul endroit. Juste derrière, un nouveau bâtiment multifonctionnel offre 1000 m² de bureaux et un restaurant. Il offre un volume compact de 40'000 m³ répondant aux exigences les plus élevées en matière de dynamique de construction. Le dernier bâtiment propose enfin 30 locaux de laboratoire.
Crédit image: SAM Architekten, Fabio Compagno
Le bâtiment multifonctionnel (à droite) avec le bistrot « Flair » et des bureaux. Il est relié au parking (à gauche).
La transformation du campus zurichois est aussi verte. Ses deux instituts de recherche sont ainsi reliés par une ceinture végétalisée. Les alentours du bâtiment expérimental sont aussi agréablement aménagés pour le personnel et les visiteurs.
La géothermie en mode réciproque
L’Empa peut ainsi développer ses activités à la fois sur, à l’intérieur et avec ses bâtiments, explique-t-il dans un communiqué. La gestion énergétique et le traitement des eaux usées en sont les fers de lance, avec l’exploitation de 144 sondes géothermiques munies d’un dispositif qui transfère le surplus de chaleur des constructions vers le sol et vice-versa. Le campus étudie aussi l’impact de l’utilisation de ses accumulateurs de chaleur sur le sous-sol et sa nappe phréatique. Des toilettes séparatrices permettent de collecter l’urine pour être transformée en engrais pour les plantes.
Une rénovation sans interrompre la recherche
Les nouveaux bâtiments permettent ainsi la rénovation de l’unité expérimentales construite au début des années 1960. Celle-ci se déroulera par étapes. Cette manière de procéder préservera l’activité continuelle de recherches sur ce campus voulu à la pointe de l’innovation.