La Confédération soutient la future ligne ferroviaire directe à Neuchâtel
Les experts zurichois mandatés par l’Office fédéral des transports sont d’avis que la construction d’une ligne ferroviaire directe entre le Bas et le Haut du canton est absolument nécessaire. Le Conseil d’Etat neuchâtelois s’en réjouit, mais le chemin vers la réalisation de ce projet est encore long.

Crédit image: Etat de Neuchâtel
Le tracé mettra un terme à la particularité du rebroussement de Chambrelien et aérera le goulet ferroviaire de Vauseyon, à l'ouest de Neuchâtel.
Le Conseil d’Etat neuchâtelois peut pousser un gros ouf de soulagement. Les économies voulues par la Confédération n’ont pas d’ini8cidnece sur le caractère prioritaire de la construction d’une ligne ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds via Cernier. L’expert de l’EPFZ chargé de revoir les plans d’investissement des infrastructures ferroviaires a en effet conclu au caractère essentiel de ce projet plébiscité par la population neuchâteloise il y a six ans.
Un
vrai parcours du combattant
Il s’écoulera encore beaucoup de temps pour que le remplacement de la ligne CFF
qui se tortille entre le Bas et le Haut du canton via le rebroussement de Chambrelien
soit abandonné au profit d’un tracé plus rectiligne. Il faut en effet que le
Conseil fédéral confirme son intention de faire réaliser ce projet d’infrastructure
vital pour la population neuchâteloise. Le canton peut compter sur les
promesses exprimées par le conseiller fédéral Albert Roesti lors de son
discours du 1er août aux Planchettes, au-dessus de La Chaux-de-Fonds.
Viable
économiquement
La balle est désormais dans le camp de la Confédération et des CFF pour la poursuite
des études. Le canton a déjà présenté l’aspect de la future gare intermédiaire
qui sera construite à Cernier et mené plusieurs expertises techniques. La liaison
fait désormais partie d’une enveloppe fédérale dotée de 24 milliards. Le projet
remplit tous les objectifs posés par l’Office fédéral des transports, en matière
de viabilité économique, de réduction des encombrements et d’impact sur l’aménagement
du territoire.
Second
tube routier à éviter
Avec 1,5 milliard de francs, le coût de la ligne directe reste élevé. Le Conseil
d’Etat neuchâtelois le met en perspective de la suppression du rebroussement de
Chambrelien et la résolution du goulet ferroviaire de Vauseyon, à l’ouest de la
gare de Neuchâtel. La liaison ferroviaire doit pouvoir également éviter la réalisation
d’un second tube routier sous le col de La Vue-des-Alpes.