La sortie autoroutière de Guin sera patiemment modifiée
La traversée de la localité fribourgeoise souffre beaucoup du trafic de l’autoroute A12. L’Office fédéral des routes prend le parti de modifier la jonction, mais le canton va d'abord réaménager les accès au village et à ses zones industrielles. Les chantiers dureront plus de dix ans.
Crédit image: Etat de Fribourg
Entre présélections d’un autre temps et congestion du trafic aux heures de pointe, cette jonction autoroutière n’est plus adaptée.
Sortir de l’A12 à Guin n’a rien d’une sinécure. Les bouchons se succèdent, notamment aux heures de pointe, surchargeant le réseau routier environnant jusque dans le centre de la localité. En cause, une jonction autoroutière totalement inadaptée, que l’Etat de Fribourg et la commune veulent réaménager. Il en va aussi de la mobilité multimodale, puisque le réseau des bus de la Singine est aussi affecté. Sans compter la desserte par train, stimulée par la prochaine construction d’un nouveau pôle économique.
Le canton de Fribourg a aussi lancé un projet de valorisation des espaces routiers en traversée de localité. Guin est un cas d’école. La jonction autoroutière est vitale, même si elle donne sur le centre du village et une zone industrielle de grande ampleur. Le trafic y est donc dense, et a fluidité appelle l’adoption d’améliorations conséquentes.
Bretelle
à déplacer
La situation inextricable de l’endroit conduit d’abord l’Office fédéral des
routes à adopter des solutions transitoires au niveau de la jonction. Cette
dernière doit être modifiée à plus long terme, avec notamment le déplacement de
l’une de ses bretelles et la création d’une nouvelle route de raccordement pour
la future zone industrielle de Birch, pôle important du développement
économique cantonal. Dès 2026, le canton doit aussi modifier la traversée de la
localité par divers aménagements routiers, la régulation du trafic et la
priorisation des bus. Il faudra encore attendre 2035 avant que l’Ofrou ne s’attaque
à la jonction proprement dite.
Les travaux doivent encore être réglés par convention entre le canton et la Confédération. Leur feuille de route doit aussi être précisée entre tous les partenaires concernés. Il s’agit tout d’abord d’évaluer l’intensité du trafic à cet endroit à la lumière des premières mesures prises à titre provisoire.