Le canton de Vaud veut construire un nouveau gymnase à Rolle
La localité de la Côte vaudoise tient la corde pour accueillir la construction d’un nouvel établissement du secondaire II dans quelques années. Il lui faudra établir une nouvelle affectation à deux parcelles actuellement cultivées en vignes. Le canton de Vaud lance une étude.

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Rolle envisage de transformer des parcelles actuellement viticoles en un espace urbanisé doté d’un nouvel établissement de formation post-obligatoire.
La surpopulation du secondaire II oblige le canton de Vaud à se lancer dans un nouveau projet de construction d’un établissement gymnasial à Rolle. Une étude va être engagée sur la base d’une collaboration tripartite entre les actuels propriétaires de deux parcelles viticoles, la commune et les autorités cantonales, appelées à prendre possession du terrain à moyen terme. La mise à l’enquête d’un plan d’affectation est en effet attendue pour 2028 et l’ouverture du nouveau gymnase pour 2033.
Tout
un nouveau quartier en gestation
La commune de Rolle espère sortir gagnante de ce projet. Elle envisage en effet
de construire autour du nouvel établissement de nouveaux logements et d’y attirer
des activités mixtes. Les parcelles sont en effet idéalement situées et desservies par les transports publics. De quoi envisager une urbanisation structurante,
sur un terrain mis au bénéfice d’un droit d’emption pour le compte d’une société
immobilière.
Etoy
et Nyon en surcapacité
Le canton de Vaud entend construire un nouveau gymnase pour un maximum de 1200
élèves. Il s’agit de soulager les établissements d’Etoy et de Nyon, tout en rapprochant
les jeunes de leur lieu de formation post-obligatoire. Le projet s’inscrit dans
l’extension des capacités d’accueil du secondaire II, marquée actuellement par
la construction des gymnases d’Echallens et d’Aigle. La région de la Côte est considérée
comme prioritaire depuis un an dans ce cadre.
Le canton compte actuellement 22'250 jeunes en formation professionnelle dans 18 écoles, ainsi que plus de 14'000 suivant la filière gymnasiale dans 15 établissements. Les capacités d’accueil sont insuffisantes depuis des années.