Le Trèfle Blanc genevois sera équipé d’un parking-relais
Le coût de la future patinoire de Lancy est fixé à 275 millions, auxquels il faudra en ajouter 100 pour la construction d’un vaste espace de stationnement pour les voitures et les motos. Le canton de Genève et les privés se mobilisent pour les sports de glace.

Crédit image: architech, projet Le Nid des Aigles
La nouvelle patinoire des Aigles genevois comptera 8500 places.
Il en va ainsi de tout projet de grande envergure. Le Conseil d’Etat genevois a soumis aux députés cantonaux un crédit de 275,5 millions de francs pour déplacer les sports de glace dans une nouvelle enceinte construite à Lancy. La somme comprend aussi l’aménagement des alentours de la nouvelle patinoire, avec notamment la création d’une place publique.
Une
forme en nid d’aigle
La désignation des lauréats en mars 2024 a permis au canton d’avancer. La forme
très ambitieuse en nid d’aigle du futur centre de glace voulue par ses
architectes ne peut pas être réalisée sans surcoût. Mais le projet dépasse
celui de la construction d’une patinoire. Il façonne une nouvelle entrée de
ville et revitalise tout en quartier. La mobilité y tient une place centrale,
et c’est ce que le canton de Genève veut transformer autour d’une nouvelle
infrastructure destinée à remplacer la patinoire des Vernets.
Bois
privilégié
Pour sa réalisation, le Trèfle Blanc doit aussi être écologiquement exemplaire,
rappelle le Conseil d’Etat genevois. Sa structure, sa forme et sa
fonctionnalité aura largement recours au bois. L’indice des coûts de la
construction a aussi augmenté de 16% entre 2020 et 2024. Il était donc
nécessaire de chiffrer plus précisément le coût de la nouvelle patinoire. Et le
gouvernement indique actuellement être proche de 300 millions. Il présentera
bientôt un crédit au Grand Conseil pour entamer la phase de construction.
Autonome
énergétiquement
La nouvelle patinoire comptera 8500 places pour sa principale aire de glace.
Elle sera munie d’une enceinte secondaire de 300 sièges. Les architectes et
ingénieurs ont privilégié un accès aisé aux gradins pour les personnes à
mobilité réduite, une vision aussi parfaite que possible de l’aire de jeu et
l’aménagement de nombreux espaces de restauration et de rencontres pour le
public. Le complexe promet une consommation énergétique économe, voire
autosuffisante grâce à l’apport du photovoltaïque. La construction privilégiera
aussi le réemploi des matériaux excavés.
Partenariat
public privé
Le gouvernement genevois met en place un pilotage du projet basé sur trois niveaux.
A savoir le canton – en tant que propriétaire du site, une société anonyme pour
sa gestion, et divers exploitants selon le type d’équipement prévu. Ce partenariat
public-privé limite l’apport d’argent public et assure une exploitation
pérenne, indique le Conseil d’Etat. La Fondation des parkings genevois financera
aussi la construction d’un parking-relais de 928 places voitures et de 244
places pour les motos. Soit pour un montant de près de 100 millions de francs.