Une nouvelle station d’épuration sera construite au bord du lac de Morat
En voulant construire une nouvelle station d’épuration des eaux usées à Montilier (FR), 17 communes fribourgeoises et bernoises s’associent pour améliorer les eaux du lac de Morat tout proche. Les nouvelles installations se voudront être à la pointe du progrès technique.
Crédit image: ARA Seeland Süd
La future station s’intégrera dans son environnement, tout en rejetant de l’eau limpide dans le lac de Morat tout proche.
Douze ans après avoir commandé une première étude, l’Association de communes ARA Seeland Süd va pouvoir démarrer la construction d’une nouvelle station d’épuration à Montilier (FR), dans une zone alluviale au bord du lac de Morat. Plus rien ne s’oppose au projet mené par 17 collectivités bernoises et fribourgeoises. Le coût de cet investissement est estimé à plus de 60 millions de francs.
L’épuration des eaux usées est une question centrale dans cette zone du Seeland. Les installations de Morat doivent être modernisées et celles de Chiètres (FR) sont en fin de vie. Après réflexion, l’Ara a jeté son dévolu sur une parcelle de Montilier pour construire une nouvelle station. Après le retrait d’une opposition de Pro Natura il y a quelques années, le projet a pu aller de l’avant.
L’ozonation
pour purifier les eaux usées
La future station se veut être à la pointe du progrès dans le traitement des
eaux usées. Notamment en ajoutant une nouvelle étape à la chaîne, entre le
dégrillage, la décantation primaire et le traitement biologique. Le projet prévoit
de décomposer les micropolluants par ozonation, avant de les filtrer sur sable.
Cela aura pour conséquence d’améliorer la qualité de l’eau du lac de Morat,
dans laquelle celle de la nouvelle station sera rejetée après purification.
Crédit image: ARA Seeland Süd
Les installations proposeront de nouvelles techniques de traitement des micropolluants.
Les responsables du projet insistent aussi sur les innovations écologiques de leurs futures installations. Notamment au plan du traitement des organismes polluants les plus petits. Le procédé d’ozonation est largement préférable à l’épuration au charbon car il ne produit aucun déchet à éliminer. Le site retenu peut aussi recevoir une étape d’épuration supplémentaire, en modernisant des techniques arrivées en fin de vie.
