L’Empa choisit la voltige aérienne pour entretenir et réparer les bâtiments
Le bâtiment
expérimental du Laboratoire de recherches sur les matériaux se met à la robotique
pour lancer un procédé d’entretien des bâtiments par drone. Les engins volants
testés à Dübendorf peuvent aussi interagir avec l’environnement pour mieux le
protéger.
La robotique se profile aussi dans l’entretien des bâtiments. Le Laboratoire fédéral de recherches sur les matériaux (Empa) ouvre aujourd’hui son DroneHub, sorte de volière juchée sur son bâtiment expérimental de Dübendorf (ZH). Les engins volants qui y évolueront sont chargés d’inspecter et de réparer l’enveloppe des bâtiments, d’interagir avec les écosystèmes naturels et de surveiller les effets du changement climatique.
Crédit image: ROK Architects
La zone extérieure à l'intérieur d'une structure de bâtiment permet de tester les systèmes de drones dans des conditions réelles telles que le vent, les conditions météorologiques et les turbulences qui en résultent.
Le projet a été développé de concert avec l’Imperial College de Londres. Il vise à utiliser des robots autonomes pour des tâches d’entretien et de rénovation de façades dans des conditions de sécurité optimale. Le DroneHub appuiera aussi la création d’une nouvelle chaire d’enseignement et de recherches, entre l’Empa et l’EPFL.
Crédit image: ROK Architects
Ce mur est équipé d'éléments de surface interchangeables pour la fabrication additive aérienne.
Beaucoup plus qu’offrir de meilleures conditions de sécurité dans la maintenance des bâtiments, le procédé du DroneHub entend relever les défis critiques de la protection de la biodiversité et de l’atténuation du changement climatique, explique l’Empa dans un communiqué. Les robots peuvent être utilisés pour différentes tâches d’entretien, comme la réparation de fissures sur une structure porteuse. La « volière » créée à Dübendorf se compose de trois éléments innovants. Tout d’abord, une zone verticale de fabrication addictive aérienne teste les capacités de réparation. La recherche écologique à long terme y dispose aussi d’un environnement biosphérique. Enfin, une façade expérimentale value les capacités d’action des drones à agir comme le système immunitaire d’un bâtiment.
Crédit image: ROK Architects
Une zone d'environnement de biosphère naturelle pour étudier l'impact des technologies durables de robotique et de détection sur la nature.
Le DroneHub est aussi conçu pour valider des robots ressemblants à des êtres vivants, indique encore l’Empa. Les partenariats noués lors des tests expérimentaux appellent à poursuivre dans cette voie. Une meilleure appréhension des empreintes environnementales du travail de la construction est à ce prix, conclut le laboratoire.