Les Plaines-du-Loup ouvrent une école au milieu d’un secteur végétalisé
L’écoquartier lausannois montre qu’une architecture combinant divers matériaux peut transformer son nouveau collège en centre de vie. Le premier secteur de ce vaste projet urbanistique est sous toit. Avec ses logements et ses nombreuses aires de rencontres.

Crédit image: Bureau Aeby Perneger & Associés, Léo Fabrizio
Le collège est construit tout en verticalité, pour réduire son emprise au sol.
Déjà primée au niveau international pour sa conception, la nouvelle école des Plaines-du-Loup, sur les hauts de Lausanne, marque la fin de la première étape de la construction de ce vaste écoquartier. Le site, en travaux encore pour des années, prend vie, avec des espaces publics complètement aménagés et une place centrale nommée La Buissonnière.
Une
densité qui s’aère
Le premier secteur du principal écoquartier de Lausanne est donc sous toit. Sa
densité peut paraître étouffante au premier abord, mais les bâtiments proposent
un complexe plein de vie. L’espace est abondamment végétalisé et muni de nombreux
points de rencontre et de jeu. Quatre nouvelles rues piétonnes révèlent le
concept de ville-éponge, où le bitume laisse la place aux pavés et l’asphalte
aux plantations riches en biodiversité.
Béton,
acier et bois
Les architectes chargés de la construction de ce nouveau collège ont donné le
ton dès la soumission de leur projet à la Ville de Lausanne. L’établissement
est construit tout en verticalité, pour ne pas trop occuper le sol. Le béton monopolise
le sous-sol du bâtiment et les cages d’escalier de secours. L’acier tisse une
grille tridimensionnelle sur tout le volume en façade, et le bois remplit les intervalles
de l’enveloppe sous la forme de dalles massives.
Le
sport prend de la hauteur
La nouvelle école a placé ses deux salles de gymnastique en toiture. Elle
propose 18 classes, une grande bibliothèque vitrée, ainsi que des salles de rythmique
et d’activités manuelles, ainsi que des locaux de dégagement. Elle accueille
360 élèves âgés de 4 à 10 ans.
Sublimer
l’intergénérationnel
Outre ses logements, l’écoquartier propose deux centres de vie enfantine, deux accueils
parascolaires, et un établissement médico-social. Il est ainsi basé sur les
modes de vie intergénérationnels. Ses rues-jardins mettent aussi l’accent sur
un urbanisme vert, un concept qui se poursuivra lors de la réalisation des autres
pièces urbaines jusqu’en 2032.