L’agglomération bâloise de 2040 dessinée par la route et le rail
L’agglomération bâloise lance un très ambitieux programme d’investissements de 3 milliards de francs pour les vingt prochaines années. Les transports publics et les liaisons routières rythmeront les futurs travaux impliquant 4 cantons suisses ainsi que les régions limitrophes de France et d’Allemagne.
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Les transferts modaux entre le rail et la route sont le fer de lance du développement bâlois de ces 20 prochaines années.
Le sentiment d’appartenir à une seule et même agglomération se mesure à la qualité de sa desserte par les transports publics. C’est ainsi que la région de Bâle, entre Suisse, France et Allemagne, lance un programme d’investissement de près de 3 milliards de francs, dont 1,2 de travaux à exécuter dès 2024. Ce projet est le fruit de dix ans de réflexion transfrontalière et implique de multiples acteurs privés et publics.
Cette 4e mouture du développement de l’agglomération bâloise repose sur 125 projets sectoriels. Les transports publics s’en taillent une large part, avec la réalisation de huit plateformes de transfert modal entre la route et le rail, à Bâle, Bottmingen, Pratteln, Zwingen, Rheinfelden, Riehen et Schliengen. Il est aussi prévu d’améliorer la liaison entre la gare de Bâle et l’Euroairport. Le trafic piétonnier et cycliste n’y est pas oublié avec la réalisation de plusieurs nouveaux itinéraires de mobilité douce pour un montant de 200 millions de francs, surtout dans la vallée de la Birse.
Accès routiers améliorés
Ce projet d’agglomération fait aussi la part belle aux liaisons routières. Il
prévoit d’améliorer les accès depuis Aesch et Laufon, depuis Saint-Louis (France)
et Birsfelden. Le pôle de développement économique d’Allschwil est aussi inclus
dans ce programme routier. La coopération indispensable à la réalisation de
tous ces projets dépasse les frontières, impliquant 4 cantons suisses, ainsi
que l’Alsace et le Bade-Würtemberg.
Tout ce projet vise à préparer l’agglomération bâloise de 2040. L’Association Agglo Basel doit encore établir des priorités et un calendrier des investissements prévus. Tout en étant bien consciente que les transports publics, si efficaces soie. Tan-ils, ne sont qu’une partie du développement d’une cité.
