Roche établit ses laboratoires sur le campus de Harvard
La multinationale bâloise renforce sa présence américaine en établissant un nouveau centre de recherche sur le campus de la prestigieuse université de la banlieue de Boston. Elle y développera des activités dans le domaine médical et de l’intelligence artificielle.

Crédit image: Nick Allen, CC_BY-SA_4.0
La présence de la recherche pharmaceutique bâloise de Boston ne doit rien au hasard, tant les liens tissés avec la capitale du Massachusetts sont étroits.
D’aucuns y verront la capacité d’adaptation d’un géant de la pharma au nouvel ordre économique que le président américain Donald Trump tente d’imposer dans son pays et dans le monde entier. Roche annonce prendre pied sur le campus de la prestigieuse université d’Harvard, en banlieue de Boston, pour y ouvrir un nouveau centre d’innovation.
Ce projet est rendu possible aux Etats-Unis grâce aux liens privilégiés que l’entreprise bâloise y a tissés via sa filiale Genentech. Le choix de Boston n’est pas innocent, puisque la capitale du Massachusetts se distingue depuis longtemps par l’excellence de sa recherche et de sa formation, surtout dans le domaine de la santé.
La pharma d’abord
en location
Via Genentech, Roche louera dans un premier temps l’équivalent de 2800 m² au
sein du campus universitaire pour y rassembler ses chercheurs dans le domaine du
cardio-vasculaire, de la néphrologie et du métabolisme humain. Les laboratoires
abriteront aussi des spécialistes de l’intelligence artificielle et des
sciences des données. Cette implantation permet au groupe de disposer de l’ensemble
de la chaîne pharmaceutique et diagnostique aux Etats-Unis.
La société Genentech est établie sur sol américain sur quatre sites. Roche en compte sept autres, consacrés essentiellement à la recherche et au développement. La multinationale bâloise compte 25'000 collaborateurs.