Le parking des Jeunes-Rives de Neuchâtel sera végétalisé
Il n’existe plus aucun obstacle administratif au début des travaux de la seconde étape du réaménagement des Jeunes-Rives de Neuchâtel. Autrefois vives, les oppositions ont disparu et le parking actuel va pouvoir se transformer en espace de détente dès l’année prochaine.

Crédit image: Philippe Chopard
Les platanes ombrageant le parking seront préservés, au contraire des places de stationnement supprimées dès l’année prochaine.
C’est une saga de vingt ans qui trouve son dénouement en cette période estivale à Neuchâtel. Alors que les travaux de réaménagement du bord du lac aux Jeunes-Rives s’achèvent, ceux de la transformation du parking du bord du site ne sont plus ciblés par les oppositions. Selon Arcinfo, la deuxième étape de ce projet, votée par le Conseil général, a ainsi franchi les fourches caudines de l’enquête publique, et cela sans encombre.

Crédit image: Philippe Chopard
La nouvelle plage et ses équipements séduisent déjà la population.
La Ville de Neuchâtel a déjà entrepris les travaux de réaménagement sur la partie est du site, qui côtoie la fameuse « Place rouge » de Festineuch. Le parking va donc laisser la place à un espace de détente en bordure de la nouvelle plage, ses vestiaires, son restaurant et sa place de jeux compris.
Un
exercice de style
Le projet des Jeunes-Rives marque une rupture dans l’urbanisme d’une ville qui
a dû se développer par emprise sur son lac depuis plus d’un siècle. Il transforme
un espace autrefois dévolu au stationnement des véhicules en aire largement
végétalisée. Les platanes qui ombragent les places de parc seront maintenus,
donnant ainsi l’occasion aux paysagistes de la ville de de livrer à un joli
exercice de style. Le projet prévoit aussi la création d’un lieu de rencontres
pour évènements culturels.
Le chantier de cette seconde étape débutera l’année prochaine, une fois les derniers aménagements de la plage réalisés. Il aura fallu Expo.02 pour lancer la transformation de cet espace aménagé à la fin des années 1960. Non sans douleur.