Alpiq distingue la gestion économe de l’eau sur un alpage valaisan
Le groupe énergétique et de nombreuses communes valaisannes honorent cette année la gestion d’une zone de captages au-dessus de Lens. Ce projet propose une gestion des ressources « low-tech » qui favorise la biodiversité et lutte contre les aléas climatiques.
 
    Crédit image: RWB Groupe
La pose de drains d’évacuation sur cet alpage a permis d’encourager la biodiversité.
La gestion de l’eau en milieu alpin ne va pas de soi. L’Association valaisanne des communes concédantes (ACC) le sait mieux que quiconque, en décernant, de concert avec le groupe Alpiq ses lauriers à des initiatives innovantes. La grande entreprise énergétique distingue cette année le concept du « versant éponge » développé sur les hauteurs de Lens (VS), à proximité de l’alpage de Corbyre.
Sécheresse
régulée
La commune de Crans-Montana a ainsi développé la gestion hydrique d’une vaste
zone de captages en altitude, pour que la Nature y règne sans que l’humain ne vienne
trop la perturber. Les travaux entrepris ont régulé les risques de sécheresse
provoqués par un ensoleillement trop important. 
Cela dans le but de restaurer les cycles naturels.
Avec
un minimum de moyens
Les travaux sont d’autant plus distingués qu’ils ont appliqué les principes du
« low-tech », affirme le groupe Alpiq dans un communiqué. Il
s’agissait de créer une sorte de bassin qui puisse notamment stocker l’eau en
surplus, pour mieux l’utiliser pour les  zones de pâture. Les risques de ruissellement excessif
s’en sont trouvés dissipés, et la zone révèle sa meilleure résilience face à la
sécheresse. Les sols sont moins érodés et la biodiversité est encouragée.
Récupération
made in Leytron
Alpiq et l’ACC ont également honoré cette année la récupération des eaux
pluviales appliquée à la construction d’un complexe scolaire à Leytron (VS).
L’eau sert à la fois aux sanitaires des bâtiments et à l’arrosage des espaces
alentours. Le projet a aussi pris une forte dimension didactique auprès des
élèves, pour proposer une gestion économique de l’or bleu. Une chose rare, soulignent
encore les responsables du prix. 
 
                                     
                                     
                                     
                
                 
             
                            