Deux ans d’efforts pour mettre à l'eau le MS Iona, le nouveau bateau de croisière de P&O
Le MS Iona vient d’être livré en octobre dernier. Il a fallu deux ans pour le construire, mais l'ensemble du processus de construction de cet énorme nouveau bâtiment de P&O Cruises peut être visionné en un peu moins de trente secondes. Fascinant. Impressionnant.
Les images sont hypnotiques. Sur le time lapse, le MS Iona, le plus grand navire jamais construit pour le marché britannique des croisières naît, section après section, étage après étage, pièce par pièce. Et pour couronner cet assemblage géant, on voit finalement le navire de 185’000 t quitter le chantier naval Meyer Werft à Papenburg, en Allemagne, et prendre la mer.
Piscine à débordement et distillerie de gin
Mesurant 345 mètres, MS Iona peut embarquer 5 200 passagers . Il est propulsé par du gaz naturel liquéfié et comprend 17 ponts, 13 lieux de divertissement, quatre piscines, dont une piscine à débordement, et une distillerie de gin. Cet incroyable nouveau bâtiment devait à l'origine rejoindre la flotte de croisières de P&O en avril, mais il a été retardé en raison du Covid-19.
Mesurant 345 mètres, le MS Iona peut embarquer 5 200 passagers. Le dernier fleuron de l'industrie des croisières mise sur le gaz naturel liquéfié pour se revendiquer moins polluant.
Sa caractéristique la plus impressionnante est sans aucun doute son SkyDome à deux étages. Ce SkyDome - l'un des arguments de vente majeurs du navire - est un espace piscine la journée, empli de lumière naturelle. Mais à la nuit tombée, il se métamorphose en zone de restauration et de divertissement avec des spectacles de voltige aérienne.
Propulsion au gaz naturel liquéfié
MS Iona est l'un des premiers navires de croisière au monde à être propulsé par du gaz naturel liquéfié (GNL). Grâce au GNL, les émissions d’oxydes de soufre (SOx), d’oxyde d’azote (NOx), de particules fines et de dioxyde de carbone (CO2) vont être significativement réduites, voire pour certaines éliminées. Réalisée par le chantier Neptun Werft de Rostock, filiale de Meyer Werft, la section comprenant la propulsion du navire intègre quatre moteurs MaK-Caterpillar 16 M 46 DF fonctionnant aussi bien au gasoil qu’au GNL, et trois cuves de stockage de gaz liquéfié: deux cuves cylindriques principales, longues de 35 m pour un diamètre d’environ 8 met une capacité de 1500 m3 de GNL chacune, ainsi qu’un troisième réservoir de 28 m de long, 5 m de diamètre et 550 m3.
8 milliards de francs de travaux retardés
Selon le Financial Times, 19 nouveaux navires d'une valeur de plus de 8 milliards de francs devaient être lancés en 2020. Mais la majorité d'entre eux ont été retardés à cause du coronavirus. Certains chantiers navals ont totalement fermé, tandis que les travaux ont ralenti dans beaucoup de ceux qui sont encore en activité.
